La Kabbale est une
tradition philosophique et ésotérique juive. Elle est présentée comme la Loi
orale secrète reçue par Moïse sur le mont Sinaï en même temps que la Loi écrite
ou Torah.
Le kabbaliste réputé P. Virya définit la kabbale comme « la dimension
interne de la Torah, correspondant au sod (la connaissance ésotérique) des
quatre niveaux de l'intérieur de la Torah (connus sous le nom de pardès) ».
L'un de ses plus grands
disciples fut le rabbin Shimon Bar Yochaï au IIe siècle. Elle a connu un grand
essor après la publication du Zohar (ou « Livre de la splendeur ») par Moïse de
Léon en 1286, maître livre qui rapporte, sous la forme d'une compilation de
textes en araméen, l'enseignement de Bar Yochaï jusqu'alors transmis par
tradition orale.
Outre des prophéties
messianniques, la Kabbale peut se définir comme un ensemble de spéculations
métaphysiques sur Dieu, l'homme et l'univers, prenant racine dans les
traditions ésotériques du judaïsme. Cependant, cette définition académique ne
rend pas bien compte de l'universalité de la Kabbale et de la richesse des
thèmes qu'elle aborde.
Le centre de la Kabbale
est un mouvement religieux fondé par un ancien agent d'assurances, Philip Berg,
dont le siège social est situé à New York. Il déclare révéler les enseignements
de kabbale à un public non juif.
Son message repose
principalement sur la lecture du Zohar, dont une version originale reliée en
vingt-trois volumes est vendue par le centre lui même. Selon le promoteur du
mouvement la connaissance de l'araméen et de l'hébreu sont inutiles - lui même
confesse ne pas les connaître : « il n'est pas nécessaire de comprendre les
mots, mais il faut les prononcer correctement ».
Cette pratique est fortement
contestée par de nombreux rabbins qui y voient non seulement une appropriation
mercantile de leur patrimoine culturel mais également une dérive sectaire.
En France la Mission
interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives à caractère
sectaire a diligenté une enquête après avoir été contacté par une famille
d'adepte.
De nombreuses stars ont affirmé leur appartenance à ce mouvement : Madonna, Britney Spears, Demi Moore, Elizabeth Taylor et Paris Hilton par exemple.
D'autres, telles que Jerry Hall,
l'ancienne femme du chanteur des Rolling Stones, Mick Jagger, a quitté le
mouvement début 2004 après qu'on lui eut demandé dix pour cent de ses revenus.
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