Le principe du "juste milieu" entre deux "extrêmes" me pose parfois problème car si en essayant d'adopter cette attitude pour économiser mon énergie, je me demande
si je ne me fuis pas... ou pire, choisis délibérement de faire l'autruche.
Je suis de nature vive, soupe au lait (voire rancunière), entière mais ... mais ... altruiste également. Donc, toujours partagée entre le
choix : le bien-être des autres ou d'abord le mien ? ALTRUISME ou EGOISME ?
Mais quelle est la justesse réelle du principe du "juste milieu" ?
Exemple concret : plaisir et souffrance : 2 deux axes principaux de la vie affective et à partir desquels s'organise la majorité des actions humaines, quel est le "juste milieux" ?
S'il est facile de dire que chaque cas est un des extrêmes, qui correspond à l'absence de plaisir et de souffrance, quel est l'autre extrême opposé ?
Au delà des perceptions subjectives de chacun, comment déterminer et quantifier le plaisir le plus intense et la souffrance la plus horrible que le système nerveux peut produire et ressentir ?
Et s'il est impossible de déterminer les extrêmes, comment calculer le "juste milieu" ?
Ne trouvant aucune réponse à mes "divagations", j'ai trouvé cet article :
http://www.rtl.be/page/rtelles/pagesavecboites/ledalailamaenbelgique/1449.aspx
La quatrième Noble Vérité : Marga, la voie qui conduit à la cessation de la Dukkha
Il existe un chemin du juste milieu qui permet d'atteindre le Nirvana en évitant les deux extrêmes qui sont la recherche des plaisirs des sens ou de l'auto mortification selon les
différentes formes d'ascétisme.
Ce juste milieu est également appelé Noble sentier octuple, car il comporte huit principaux volets dont le développement devrait
s'effectuer simultanément.
Ces volets sont liés entre eux, chacun aidant à cultiver d'autres :
- la compréhension juste
- la pensée juste
- la parole juste
- l'action juste
- les moyens d'existence justes
- les efforts justes
- l'attention juste
- la concentration juste.
Ces huit branches permettent le développement des trois éléments fondamentaux de la discipline bouddhiste : éthique, discipline mentale et
sagesse.
Le Bouddha ajoute aussi que l'être humain doit à la fois développer la compassion et la sagesse pour atteindre la perfection. Arrivé au bout du chemin, l'élève devient lui-même un
bouddha, un être qui a éveillé toutes ses potentialités et les a pleinement développées.