Une enquête menée par L’INSERM sur plus de 5000 enfants dans le cadre de l’étude ISAAC (International study of asthma and allergies in chilhood) montre une augmentation significative des cas d’asthme et d’allergies dans les zones où les niveaux de pollution atmosphérique sont proches des moyennes maximales recommandées par l'OMS.
Pour les quelque 5300 enfants dont le bilan de santé était complet, l’enquête montre un lien entre la pollution atmosphérique de proximité et l’asthme et les allergies. Plus précisément, les enfants qui vivent depuis au moins 8 ans dans des lieux où les niveaux de pollution atmosphérique liée au trafic automobile ne dépassaient pas excessivement en moyenne les valeurs guides pour la qualité de l’air recommandées par l'OMS3 souffrent significativement plus d'asthme allergique (presque 2 fois plus), d'asthme à l'effort (1,5 fois) et d’eczéma (3 fois) par rapport aux enfants qui vivent dans des zones où les concentrations sont inférieures.
Une tendance identique est également observée pour le rhume des foins.
Source : www.inserm.fr
Publication sur le site www.airvia.fr