Si nous nous éveillons à notre véritable nature, les préceptes seront respectés, nous ne pourrons pas commettre de mal et faire souffrir les autres parce que nous serons animés par un sentiment de compassion, et les préceptes deviennent donc inutiles.
Mais avant cela, il y a souvent un long chemin à faire pour abandonner ses conditionnements, se purifier des poisons qui nous font souvent agir avec avidité ou avec agressivité, et donc dans ce cas- là, les préceptes sont évidemment un bon guide pour éviter de créer de la souffrance et de tomber dans des actions qui ne sont pas justes.
Donc, dans l’ordre de l’action, ce sont essentiellement les préceptes de ne pas tuer, de ne pas voler, de ne pas s’intoxiquer et de ne pas avoir de mauvaise sexualité, de ne pas créer de souffrance à travers la manifestation de ses désirs sexuels, c’est-à-dire en les laissant s’exprimer d’une manière égoïste, traitant l’autre comme un objet au lieu d’être un partenaire respecté et en direction duquel le désir sexuel va toujours de pair avec l’amour, la sympathie, la bienveillance et pas seulement avec le désir purement pulsionnel qui fait qu’il n’y a pas de lien entre l’action sexuelle et le sentiment.
Roland Yuno Rech